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Entre 80 et 100 enseignants chercheurs en grève à l’UVSQ (sur 150)

Les enseignants chercheurs continuent le mouvement. L’Assemblée générale de ce matin était au moins aussi importante que celle de mardi dernier. 200 à 250 étudiants, ce qui est assez exceptionnel à l’UVSQ car c’est une FAC sans campus dont les différents UFR sont éparpillés sur une zone de 15 km. Cela serait comparable au CPE d’après les dires.

Les revendications se sont centrées sur le statut des enseignants-chercheurs remis en cause par . Voici les principaux arguments.

  • Casse du lien fondamental enseignement – recherche

  • Les enseignants chercheurs les moins bien notés seront ceux qui enseigneront à temps plein. Appauvrissement de l’enseignement dans le secondaire.

  • Les critères de notation des travaux de recherches sont floues.

  • Dénonciation de la mise en concurrence.

  • La mise en place d’une charte pour la modulation des heures des enseignants-chercheurs a fait bien rire l’assemblée.

  • Certaines autres revendications sont venues s’ajouter.

    • Le cadrage national des diplômes

    • La précarité économique estudiantine

    • l’attachement au service public

    • dénonciation de la lois d’autonomie des universités

    • Un enseignant chercheur a également vivement dénoncé le document que Bernard Kouchner a signé avec le pape en décembre dernier concernant la possibilité des facultés catholiques de valider seul les diplômes sans le concours des enseignants du public.

    Les enseignants-chercheurs sont clairement entrés dans un rapport de force avec le gouvernement. Les étudiants les plus engagés semblent les accompagner dans les manifestations sur l’appel de l’UNEF et des étudiants communistes. (cela reste une proportion très petite)

    L’UNI a défendu la réforme du gouvernement et s’est attelé a donner la visibilité aux réformes et aux moyens mis en œuvre.

    Un comité de mobilisation a été créé. Une trentaine d’étudiant semble s’y être inscrit.

    Le mouvement étudiant accompagnera probablement les enseignants chercheurs de manière plus massive dans les prochaines manifestations.

    Les enseignants chercheurs ne sont pas démobilisés et le mouvement se poursuit.

6 commentaires pour “Entre 80 et 100 enseignants chercheurs en grève à l’UVSQ (sur 150)

  1. je vais peut-être surprendre, mais connaissant très très bien certains abus du système il est normal de s’y attaquer.
    « Les enseignants chercheurs les moins bien notés seront ceux qui enseigneront à temps plein. Appauvrissement de l’enseignement dans le secondaire. » c’est tout à fait logique quand on sait que certains ne foutent pas une….et qu’ils n’attendent que la retraite, faut bien qu’ils bossent de temps en temps

    ceux qui jouent le jeu n’ont aucun soucis à se faire….

  2. C’est de la rhétorique facile !
    Les profs’, ces branleurs… n’importe quoi. Les enseignants-chercheurs sont des passionnés. S’ils sont arrivé à ce poste, c’est parce qu’ils sont reconnues par leur paire et que donc ils s’investissent bien au-de-là de ce qui est requis.

    Il faut arrêter avec ces préjugés à la gomme de vieux râleurs aigris qui pense que sous prétexte que quelques uns profitent du système, il faudrait complétement l’anéantir pour le plus grand malheur des étudiants.

    Je ne sais pas si tu es au courant mais les enseignants chercheurs les moins bien noté seraient «  » » » »sanctionné » » » » en les forçant à enseigner d’avantage. Merci pour les étudiants !

    Je suis franchement étonné par ta position et ça ne te ressemble pas.

  3. combien d’enseignants-chercheurs ne font pas de recherche? combien y a-t-il de laboratoires fantômes? combien n’encadrent pas de thésards?
    Je connais le système par coeur, je suis un pur produit de ce système…. il y a ceux qui bossent et ceux qui en profitent . je suis pour sanctionner ceux qui ne font plus ou quasiment pas de recherche( que font-ils de temps?) et donner plus de temps de recherche à ceux qui ne perdent pas la foi au cours de leur carrière…

    Qui sont le meneurs de cette grève, les bons éléments ( ceux qui n’ont rien à se reprocher) ou les autres?

    Au niveau mondial, les universités françaises sont mal classées, c’est qu’il y a un problème, non?

  4. D’abord, il faut recadrer les choses: le système de notation n’est pas au cœur de cette grève.

    Enseigner n’est pas une sanction approprié. Nous étudiant avons besoin de professeurs actifs qui continuent de découvrir.

    Nos professeurs de sociologie sont les plus actif dans cette grève et ils sont aussi les plus actifs dans leur recherche. Nous lisons régulièrement certaines de leur production qui sont de très bonne qualité.

    D’ailleurs, je te recommande le livre « L’école en France » écrit sous la direction de Terrail qui est très juste.

    Les écoles les mieux classés sont celle dans lesquels les inégalités entre université sont les plus fortes. A force de chercher l’excellente, on trouve l’élitisme et on creuse les inégalités. Le système universitaire est effectivement en panne depuis quelques années mais les réponses apportés sont inappropriées car ne favorise pas l’élévation du niveau général des élèves.

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