Retraite: Et si nous mourrions plus tôt que nos parents ?

Le débat sur la retraite fait rage et les syndicats semblent gagner en poids en multipliant les manifestations. Comme d’habitude, c’est la guerre entre la gauche et la droite, encore ancrées dans une idéologie de lutte des classes stérile et stupide, incapables de se poser à une table et discuter en faisant des compromis. Inutile de revenir sur les raisons de cette situation grotesque et éternelle qui caractérise la politique française, il me paraît plus intéressant de se centrer sur l’idée conductrice de cette réforme menée par notre très cher Éric Woerth : l’espérance de vie augmente donc il faut travailler plus longtemps.

Je suis un petit peu schizophrène sur le sujet, j’ai un avis différent selon le choix de société qui devra être fait durant les années à venir.

Je ne suis pas opposé à cette réforme. Je crois que la France doit enfin faire preuve de réalisme et accepter que l’État n’a pas les fonds pour mener une politique de sécurité retraite si (et seulement si) l’espérance de vie continuait d’augmenter. Il faut que la France apprenne à vivre avec ses propres moyens et arrête de s’endetter indéfiniment par des tours de passe-passe financiers qui risquent de nous revenir tel un boomerang dans la tronche. Alors évidemment, mon argumentation semble risible quand on voit le président et ses ministres se goinfrer des ors de la république. Quel exemple !

On pourra m’objecter que cette histoire des caisses vides c’est à cause des politiques de droite et de gauche de ces trente dernières années qui ont fait fondre la trésorerie en baissant les impôts. C’est vrai. Normal que l’on ne puisse pas financer les retraites aujourd’hui puisque rien n’a été prévu en amont ! Le capitalisme est un système fluctuant et peu stable. S’il peut y avoir des embellies spectaculaires pendant 20 ans, la stagnation et la régression ont des conséquences terribles sur les recettes de l’État et donc le système social de la Nation.

Supprimer la retraite et instaurer un revenu de vie ?

Pour autant, je crois qu’il n’y a rien de pire qu’un État infantilisant. Le rôle de l’État est d’assurer à tout citoyen les moyens de survivre et progresser. Je pense que la retraite à 60 ans est un luxe que les Français ne peuvent pas se payer. À vrai dire, en radicalisant ma pensée, je suis même contre la retraite. Peu importe l’âge, la situation ou la localité, le citoyen devrait avoir le droit à un revenu d’existence afin de pourvoir à ses besoins de base. L’idée centrale qui organise notre société « le travail c’est la vie et la vie c’est le travail » me dérange beaucoup. Je ne sais pas pour vous, mais personnellement j’aurais du mal à résumer mon activité génératrice de valeur économique et sociale avec le mot « travail ». Je m’amuse à faire tout plein de choses utiles ou non et rémunérées ou non. Il faut vraiment s’appliquer à combattre le caractère aliénant du travail. C’est à mon avis la première cause des frustrations engendrée par la réforme des retraites. Les Français râlent car ils ne sont pas passionnés par leur activité. Le système n’ouvre pas suffisamment le champ des possibles et ne valorise pas assez l’activité non marchande.

Mais vivra-t-on réellement aussi longtemps que nos parents ou nos grands-parents ?

Les fruits et légumes génétiquement modifiés, la volaille élevée en batterie, les céréales carbonisées qui augmentent les risques de cancer… Notre alimentation n’est pas aussi saine que celle de nos parents ou nos grands-parents. Je ne parle même pas des problèmes écologiques que nous allons subir de plein fouet qui risquent d’altérer notre santé. La vérité c’est que personne ne sait quelle sera l’espérance de vie dans 50 ans. Les enquêtes de l’INED sont totalement imprécises et les données qu’ils ont ne leur permettent pas de deviner les multiples facteurs qui influenceront notre longévité.

Dans sa projection de 2006, l’Insee prévoyait ainsi une très large fourchette de possibilités pour l’année 2050, allant de 15 000 centenaires à 330 000 ! Le minimum résultait d’une hypothèse d’évolution de la mortalité aboutissant à une espérance de vie à la naissance inférieure de 2,5 ans au scénario central, moyennant une hausse de la mortalité concentrée aux grands âges, conformément au pessimisme de certains auteurs.

sources : Centenaires en France

Si nous restons dans un système « Travailler c’est la vie et la vie c’est le travail »

Les jeunes générations pourraient bien être les dindons de la farce si rien ne change. Si l’espérance de vie diminuait nous risquerions de travailler plus longtemps et mourir plus tôt… En définitive, en supposant que nous restions dans ce système de retraite, autant commencer à rembourser maintenant un maximum puisque nous sommes assurés de l’augmentation de l’espérance de vie et ajuster dans quelques années en fonction des prévisions proches.

21 commentaires pour “Retraite: Et si nous mourrions plus tôt que nos parents ?

  1. Dslée Antonin,
    Le courrier est devenu très/trop alter pour moi…
    Revenu d’existence qui paie la note?
    Bonne soirée

  2. Se baser sur l’augmentation de l’espérance de vie pour justifier l’allongement du départ à la retraite me semble contestable. En effet comme le dit Antonin l’espérance de vie risque de diminuer. les anciens vivaient plus vieux car dans l’ensemble avaient des vies plus saines moins soumises aux pollutions diverses qui nous agressent de plus en plus: Stress au travail, inquiétude du licenciement, peur du lendemain, maladies graves, cancers de toutes sortes de plus en plus nombreux dus aux pesticides dans les aliments, sols et eaux polluées, le tabagisme qui réaugmente surtout chez les femmes. Tout cela va entrainer et on le constate déjà une désespérance de vie.
    Avant de vouloir faire travailler plus longtemps, il faudrait ne pas mettre les gens au chômage pour délocaliser, garder les cinquantenaires riches d’expérience dans les entreprises pour accompagner les jeunes dits sans expérience, tout le monde s’y retrouverait, remotiver les gens à travailler dans une bonne ambiance, retrouver un vrai esprit d’entreprise où le travail soit reconnu, où le patron joue son vrai rôle de patron et non de financier et que la valeur ajoutée apportée par les travailleurs ne fasse pas le jeu de patrons spéculateurs, mais soit partagée par tous .On Constate que les entreprises qui fonctionnent sont celles qui se sont adaptées en privilégiant la qualité, le savoir faire français, en créant un vrai esprit d’entreprise où patron et travailleurs partagent des valeurs et se respectent, Ceci dans des PME. Dans les grandes entreprises la rentabilité à tout prix est souvent le leitmotiv au détriment des personnes.
    On se moque en disant de travailler plus longtemps quand il y a tant de chômeurs et de jeunes qui ne trouvent pas d’emploi, dans quel état psychologique sont-ils pour aller jusqu’à 62 où 67 ans.
    Notre Monde, la société française est malade des spéculateurs, des tricheurs et menteurs de toutes sortes qui font porter leurs dérives par les citoyens

  3. oui je le crains aussi quand je vois tous ces cancers frappant de plus en plus jeune, nos enfants vivront moins longtemps que nous.

    Pierre Rabhi dit bien : »avant de passer à table, ce n’est pas bon appetit qu’il faut se souhaiter, c’est bonne chance »

    en plus de l’alimentation industrielle, les raisons en sont les pollutions de toutes sorte générée par l’homme au nom du sacro saint profit , soit disant pour creer de la richesse et de l’emploi.

    richesse pour qui ?
    et quels emplois?

    A Martine… + de 90% de l’argent en circulation dans le monde part dans les activités financières ( la spéculation en gros )

  4. Je propose un concept SDV (salaire de vie ) qui reprend les mêmes arguments que pour le revenu de vie mais différent pour son droit à perception.

    Mais il est évident pour moi que notre système de protection sociale est moribond, il est venu le temps où nous devons réflèchir à la mise en place d’un autre système plus généreux et qui supprimera la misère dans notre pays.

  5. « A vrai dire, en radicalisant ma pensée, je suis même contre la retraite. »
    Tu n’es pas encore dans la vie active, tu crois pas que c’est un peu tôt pour savoir qu’à 60 ans tu voudras encore travailler ?

  6. je ne suis pas encore dans la vie active je voudrais gagner ma vie, mais on ne me propose que le chomage ou des études et stages bidon et j’entends que on empeche « les vieux » de partir en retraite pour nous laisser la place

    chercher l’erreur

  7. Frinux,

    Je suis dans la vie active 🙂 Je suis très actif !

    Au sens capitaliste, je le suis à moitié. Je travail pour subvenir à mes besoins en tant qu’auto-entrepreneur spécialisé dans la communication politique sur internet. J’entends bien le rester ainsi tout en continuant à apprendre et milliter.

    Michel,
    Salaire de vie, j’aime moins le terme. Le salariat peut sous entendre qu’il y a un lien de subordination… Il y a aussi « revenu de citoyenneté » qui est pas mal.
    Tu es dans quelle branche ?

  8. C’est moi Baron, bonjour Antonin
    Si j’ai nommé salaire de vie ce concept, c’est d’une part la première définition qui m’est venue sans penser à subordination ou autre chose, et d’autre part , n’ayant à l’époque (2005) aucune notion du principe de l’allocation universelle, je ne connaissais pas du tout ce principe.
    Le SDV m’est « apparu » comme un déclic lors des émeutes des banlieues.

    Là où je me suis fait peur, c’est quand par la suite j’ai découvert Thomas Paine qui proposa en 1796 le SMIV (salaire minimum de vie) revenu de secours suffisant pour vivre financé par l’impôt sur le revenu, je retrouvais avec lui le même principe que j’imaginais.

    J’espère qu’un jour viendra où ma « vision » tombera dans les mains de quelqu’un bien plus érudit que moi pour la faire évoluer et la proposer à un large public.

    Mes moyens intellectuels étant très limités, je ne peux que proposer un concept pauvre en litterature et en arguments.

    Ma branche ?
    Après une période de 15 ans dans les pompiers de Paris et plusieurs activités dans le civil dont une création d’une micro entreprise et la création d’un service pour une entreprise, je me suis trouvé mon job actuel qui me convient tout à fait à savoir agent d’entretien dans une résidence privée, mon épouse étant la gardienne.

    Si je critique gentiment l’allocation universelle, c’est que justement, je profite un peu aujourd’hui de ce principe, étant ancien militaire, je perçois une demi retraite de pompier de paris, ce qui représente si on veut l’allocation universelle qui s’ajoute à mon petit salaire actuel.
    Donc, j’imagine ce qui serait pour les autres qui n’aurait que cette allocation universelle pour vivre.
    Voilà pourquoi, je préfère le principe du SDV, mais les arguments sont les mêmes

  9. « la france doit enfin faire preuve de réalisme ». Voilà bien un phrase ressortie à toutes les sauces et qui permet de justifier n’importe quelle politique, et actuellement en France surtout celle de l’ultra libéralisme débridé. Vous refusez que les entreprises soient délocalisées en Chine, vous ne voulez pas qu’on allège le code du travail? Enfin, faites preuve de réalisme, où la France perdrait de sa légendaire compétitivité. En vérité, cette affirmation est celle de ceux qui ne peuvent ou ne veulent faire marcher leur imagination pour penser le système différemment, présentant leur solution comme LA solution unique et indiscutable. On assiste donc à une sorte de naturalisation, comme si l’histoire allait dans un sens unique et qu’il était donc inutile de chercher des solutions contre-nature. C’est le remplacement de choix politiques et de société par des considérations d’ordre seulement techniques.
    On vit plus vieux, alors on doit travailler plus longtemps. Simple, efficace. Fi des interrogations que cela soulève sur la place des séniors dans notre société, sur la répartition des richesses entre les très riches et les très pauvres ou sur le fait que cela s’inscrit dans une vaste opération mondiale de destruction des services publics préconisée par FMI, OMC et consorts et qui aurait pour conséquence de rendre plus riches et plus puissants ceux qui le sont déjà, laissant sur le carreau ceux qui n’ont pu s’adapter à cette compétition …

    à part ça quoi de neuf Antonin?

  10. Lou,

    Je ne suis pas d’accord avec l’allégement du code du travail et ne suis pas du tout partisan d’un capitalisme débridé ni d’un capitalisme du tout.

    La réalité est que nous ne pouvons être aussi riche qu’autrefois car les pays du monde ont progressé et sont moins dépendant de nous. Dans un sens, c’est très bien car ils sont plus autonome. Mais nous sommes moins riche. Alors peut-être peut-on maintenir les retraites en taxant plus les riches, mais je ne pense pas que retirer de l’autonomie aux individus soient synonyme de progrès ou d’apaisement social.

    Dans certain cas cette formule est utilisée abusivement et je sais bien à quoi elle se rapporte 🙂 Pourtant, elle garde un certain sens, celle d’une france dans un système mondialisé recroquevillé sur elle même refusant de prendre en considération le moindre changement.

    Enfin, j’espère que tu aimes d’avantage la seconde partie sur le revenu de vie.

    Je vais bien! J’espère que toi aussi ! J’ai appris que tu étais dans le coin ce week end. Dommage que Thanh n’a pas pu faire le lien. Il faudra qu’on aille se boire un verre la prochaine fois.

  11. ANTO a écrit
    « , il me parait plus intéressant de ce centrer sur l’idée conductrice de cette réforme mené par notre très cher Éric Woerth: l’espérance de vie augmente donc il faut travailler plus longtemps. »

    +1, malheureusement….l’espérance de vie fait que le rapport actif/inactif évolue de tel sorte que le système mis en place par de Gaule et les communistes à la fin de la guerre ne peut plus tenir. Au départ le rapport actif/inactif était de 12/1, il est actuellement de 1.2/ 1 et en 2030 il sera de 0.9/1 : donc il y a un gros problème. De plus toutes les études démographiques démontrent qu’actuellement les 0-20 représentent environ 25% de la population, les 20-40 ans 25% , les 40-60 25% , les 60 et plus 25%. La faible natalité conjuguée à l’augmentation de l’espérance de vie font que les plus agées vont représentés des % de plus en plus important. Les actifs ne pourront plus tenir le système si les choses n’évoluaient pas.

    Autre rappel, n’oublions jamais que nous ne cotisons pas pour notre retraite mais que les cotisations servent a payer les retraités !!!!! ce sont les points cotisés qui détermineront le montant de notre retraite payés par les actifs si le système. A ce stade je précise que les retraites sont financés par l’endettement depuis début octobre comme tous les ans…..

    Un excellent édito sur BFMTV a démontré que les 30 glorieuses ont permis de financer toutes les prestations sociales en plus des retraites ; qu’ensuite( a partir de la fin des années 70) l’inflation et les dévaluations ont permis de contenir la dette ; depuis l’Euro( année 2000) l’endettement permet de continuer a financer tout les systèmes sociaux et les retraites, mais jusqu’à quand ? Si la situation n’évolue pas, les français croyant cotiser à « tout » vont se retrouver comme des « cons » car un jour on ne pourra plus s’endetter et les cotisations n’ont servies a rien……

    Anto a écrit
    « Je ne suis pas opposé à cette réforme. Je crois que la france doit enfin faire preuve de réalisme et accepter que l’état n’a pas les fonds pour mener une politique de sécurité retraite si (et seulement si) l’espérance de vie continuait d’augmenter. Il faut que la france apprenne à vivre avec ses propres moyens et arrête de s’endetter indéfiniment par des tours de passe passe financier qui risquent de nous revenir tel un boomerang dans la tronche. Alors évidemment, mon argumentation semble risible quand on voit le président et ses ministres se goinfrer des ors de la république. Quel exemple !

    On pourra m’objecter que cette histoire des caisses vides c’est à cause des politiques de droite et de gauche de ces trente dernières années qui ont fait fondre la trésorerie en baissant les impôts. C’est vrai. Normal que l’on ne puisse pas financer les retraites aujourd’hui puisque rien n’a été prévu en amont ! Le capitalisme est un système fluctuant et peu stable. S’il peut y avoir des embellies spectaculaires pendant 20 ans, la stagnation et la régression ont des conséquences terribles sur les recettes de l’état et donc le système social de la nation.
    Supprimer la retraite et instaurer un revenu de vie ? »

    + 1, sauf pour la dernière phrase.

    Les politiques en pratiquant la politique de l’autruche c-a-d celle de la politique de déficit budgétaire en supputant que l’on pouvait tout financer, pour se faire élire et ré-élire, ont infantiliser les citoyens !!!!! l’état pouvait tout car « dame croissance » finirait par résorber les déficits !!!! Que nenni elle ne suffira pas, même si elle devait refaire son apparition,elle ne suffirait pas à elle toute seule pour renflouer les caisses !

    Je préconiserais que les politiques, de gauche comme de droite, donnent leur démission car ils ont tous voté un jour ou l’autre que ce soit à l’assemblée ou au sénat des budgets ayant des déficits de plus en plus abyssaux…c’est quand même surréalistes de voir les « fautifs » s’enrichir et de les voir prendre des décisions pour corriger leur incompétence !!!!

    « Supprimer la retraite et instaurer un revenu de vie ? »
    je n’y crois pas car la situation économique catastrophique est-elle qu’il est difficile de changer de système sans augmenter la casse sociale. L’histoire montre que tout changement de système nécessite une phase de transition délicate et difficile pour que tout fonctionne correctement. La TVA sociale a mis 10 ans pour être opérationnelle dans différent pays, le passage du communisme à l’économie de marché pour les anciens pays de l’Est se fait dans la douleur, etc…..

  12. Il y a revenu de vie et revenu de vie, tout dépend commemt on le défini et comment on le finance.
    Si dans l’avenir , un citoyen actif doit assumer la retraite de 1 retraité, il est évident que notre système par épartition ne peut plus fonctionner.
    Or cet actif aujourd’hui et celui de l’avenir produit davantage de richesse que les 12 de l’après guerre donc il y a suffisement de moyen pour assurer à tous une retraite, à condition que cette retraite soit la même pour tous et que chacun prévoît sa complémentaire privée durant son activité.
    Si aujourd’hui certains bénéficient d’une retraite de 5000 euro, on peut envisager 5 retraites de 1000 euro, c’est le principe du revenu de vie tel que le vois, ceci est valable pour la retraite mais également pour toutes les autres prestations sociales.

    Donc l’impôt sur le revenu que personne ne veut entendre parler est pourtant à mes yeux l’impôt le plus juste s’il est prévu pour ce revenu de vie.

    Pour ce qui est des soins gratuits, ce serait selon moi la recette de la TVA qui devrait alimenter la sécu.
    Partant du principe que tout ce que nous produisons, respirons, notre alimentation, nos activités etc, peuvent engendre maladie et accident, il me semble logique que la TVA suivant 3 taux selon l’essentiel, le futil ou la richesse devienne aussi le moyen de réparer les dégâts.
    La maladie n’est pas naturelle, l’accident non plus, c’est notre activité et notre hygiène de vie qui crée ces accidents, la TVA devient sociale si elle sert à réparer les dégâts.
    Tout comme le logement que seuls les mieux protégés peuvent en devenir propriétaire, il devien urgent de modifier les critères pour que tout citoyen ou ménage devienne proprio.
    L’alimentation et l’agriculture également chose essentielle pour le citoyen doit être revue.

    Le revenu de vie pour devenir un véritable revenu suffisant doit donc être accompagné de grandes réformes , les soins , le logement,la retraite, conditions de travail,formation etc.

    Bien sûr il est évident que seule une transition d’un système à un autre devra se faire avec beaucoup de temps, on n’efface 65 ans d’un système à répartition en 5 ans de mandature présidentielle mais aucune raison ne nous empêche de commencer à proposer ce changement de société, sinon arrêtons de nous plaindre et allons jusqu’au fond du trou.

  13. Il y a revenu de vie et revenu de vie, tout dépend commemt on le défini et comment on le finance.
    Si dans l’avenir , un citoyen actif doit assumer la retraite de 1 retraité, il est évident que notre système par répartition ne peut plus fonctionner.
    Or cet actif aujourd’hui et celui de l’avenir produit davantage de richesse que les 12 de l’après guerre donc il y a suffisement de moyen pour assurer à tous une retraite, à condition que cette retraite soit la même pour tous et que chacun prévoît sa complémentaire privée durant son activité.
    Si aujourd’hui certains bénéficient d’une retraite de 5000 euro, on peut envisager 5 retraites de 1000 euro, c’est le principe du revenu de vie tel que le vois, ceci est valable pour la retraite mais également pour toutes les autres prestations sociales.

    Donc l’impôt sur le revenu que personne ne veut entendre parler est pourtant à mes yeux l’impôt le plus juste s’il est prévu pour ce revenu de vie.

    Pour ce qui est des soins gratuits, ce serait selon moi la recette de la TVA qui devrait alimenter la sécu.
    Partant du principe que tout ce que nous produisons, respirons, notre alimentation, nos activités etc, peuvent engendre maladie et accident, il me semble logique que la TVA suivant 3 taux selon l’essentiel, le futil ou la richesse devienne aussi le moyen de réparer les dégâts.
    La maladie n’est pas naturelle, l’accident non plus, c’est notre activité et notre hygiène de vie qui crée ces accidents, la TVA devient sociale si elle sert à réparer les dégâts.
    Tout comme le logement que seuls les mieux protégés peuvent en devenir propriétaire, il devien urgent de modifier les critères pour que tout citoyen ou ménage devienne proprio.
    L’alimentation et l’agriculture également chose essentielle pour le citoyen doit être revue.

    Le revenu de vie pour devenir un véritable revenu suffisant doit donc être accompagné de grandes réformes , les soins , le logement,la retraite, conditions de travail,formation etc.

    Bien sûr il est évident que seule une transition d’un système à un autre devra se faire avec beaucoup de temps, on n’efface 65 ans d’un système à répartition en 5 ans de mandature présidentielle mais aucune raison ne nous empêche de commencer à proposer ce changement de société, sinon arrêtons de nous plaindre et allons jusqu’au fond du trou.

  14. Je suis d’accord avec vous deux, Europium et Baron.

    Même si cette idée de revenu de vie parait difficile à mettre en place, elle a le mérite de remettre les compteurs à zéro de se débarrasser d’une bureaucratie envahissante et couteuse. Remettre le système a plat me parait la meilleure solution.

  15. « et si nous mourrions plutôt que nos parents »

    En relisant ce titre je m’aperçois qu’en le ré-interprétant (détournant….) à ma façon ( j’adore les démonstrations par l’absurde) que par si par malheur il ne restait plus que nos parents, proche de la retraite ou déjà en retraite, les retraites ne pourraient même plus être financées vu qu’il n’y aurait quasiment plus d’actifs, que le financement par l’endettement deviendrait de facto impossible vu que les politiques reportent le remboursement de la dette sur les générations futures!!!!! MERDE nos vieux seraient obligés de bosser jusqu’à la fin de leur vie….. cela mérite réflexion sur le poids qui repose sur les jeunes et quasi-jeunes actifs……

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