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Antoine Gallimard dans la lignée des majors du disque ?

Antoine Gallimard affirme dans un article de « le figaro » que le livre numérique est un livre « à part entière » et que la tva 5,5% du livre physique doit également être appliqué. Derrière ces bonnes intentions, le dogme des hadopistes ?

Un fichier numérique peut-il être considéré comme un objet physique ? A l’évidence, non. Les propriétés de l’uns et l’autre sont très différent. Si je donne un livre physique, je le perd. Si je donne un livre numérique, je le double. La donne est complètement changée, le manque n’existe pas, la production du fichier est gratuite, le support ne peux être vendu, par contre, l’effort artistique doit être récompensé et encouragé.

Par ailleurs, Antoine Gallimard explique que les différentes plateforme des maisons d’éditions essayent de se regrouper ou tout du moins devenir inter-opérable. L’industrie du livre a la chance de voir la révolution venir, la démocratisation du livre numérique n’est pas faite. Espérons que des enseignements soient tirés des expériences passées et que des offres légales tenant compte des propriétés du numérique soient rapidement misent en ligne. Espérons également que la valeur social d’un ouvrage, de son auteur ainsi que les contributions des prosommateurs de la communauté du livre soient mis en avant.

Un commentaire pour “Antoine Gallimard dans la lignée des majors du disque ?

  1. La question de l’interopérabilité des formats est centrale, le milieu du livre anticipe l’arrivée d’Amazon et du Kindle, dont le format est verrouillé. L’interopérabilité est le gage d’un format ouvert de type pdf, qui permettra au gratuit et au payant de coexister. Je ne crois pas qu’il faille voir la position de Gallimard avec la même dureté qu’Hadopi, c’est au contraire une position qui tente de combiner l’ouverture à la gratuité et la possibilité de la rétribution des auteurs à l’achat, par opposition à la position d’Amazon qui veut verrouiller le marché par des exclusivités strictes garanties par un format verrouillé lui aussi.

    De ce point de vue-là, la décision de PPR de vendre la FNAC est une source de grande incertitude, car c’est la FNAC le pivot du système interopérable français.

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