Vraiment… Il y a des allures de guerre civile… La société française tremble. Et j’ai bien peur qu’elle ne tremble encore pendant bien des nuits.
Cette violence irrationnelle est le fruit d’une misère sociale et intellectuelle qu’on a laissé progresser durant plus de 30 ans… On ne peut s’en prendre qu’à nous. NOUS CITOYENS, qui n’avons pas manifesté la volonté suffisante pour changer les choses.
C’est notre faute, arrêtons de nous mentir. Les politiques, ils ont bon dos, mais c’est nous qui les faisons. Combien d’écoles supplémentaires aurions-nous dus ouvrir pour éviter ce nouveau désastre ? Combien de milliards d’euros aurions-nous dus consacrer à restaurer le tissus associatif et la solidarité locale dans les quartiers populaires ? Combien de français ont voté durant ces présidentielles, aveuglé par la colère et la rancoeur ? Beaucoup trop !
Nous sommes, citoyens de France, les irresponsables qui avons élus cet homme qui incarne la france en colère, la france vengeresse.
Et enfin… Combien ce sont posés les bonnes questions ? Combien ont voté l’esprit clair pour une France unie qui réintègre ses exclus ? Trop peu.
Zyed et Bouna, morts pour rien ? Moushin et Larami, l’histoire balbucie…
Ca sent le gaze et ça va péter !!!
désolée, mais si j’ai bien compris pour Moushin et Larami, il s’agit d’un accident de la route. Pour Zyed et Bouna, le procureur était mitigé dès le début de l’enquête. Là si j’ai bien compris, il n’y a pas de doutes !
En soit, ce n’est pas important… Il y a une suspiction et ça créé le conflit. Un conflit qui prend racine dans des frustrations qui viennent de bien plus loin, des deux cotés. Zied et Bouna ont été un déclencheur, Moushin et Larami semble déclenché une réaction semblable. Les projecteurs sont braqué sur « les banlieues et sa violence »… A nous de ne pas rater le coche et de braquer les projecteurs sur « la banlieue et son malaise ».
Je crois qu’il trop tôt pour clore l’affaire, il y a des témoignages qui disent une chose, des expertises une autre.
Je ne justifie rien, je constate seulement qu’il y a un problème et qu’on ne fait rien pour le résoudre.
Pourquoi ne pas déjà commencer par voir ce qui est bien et positif, « les banlieues et la solidarité » au lieu de systématiquement voir la violence et seulement la violence ?