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Entre espoirs et déceptions, l’apprentissage du militantisme institutionnel

Enfin, je peux participer à la chaîne lancée par Christophe Ginisty ! Je remercie LCDM de me donner l’occasion de m’exprimer.

Je ne vous étonnerais sans doute pas en vous confiant que mon engagement au MoDem représente mon premier réel engagement politique dit « institutionnel ». Evidemment, je n’ai pas entendu le MoDem pour penser et agir politique. Cela a toujours fait partie intégrante de moi, en chacun de nous sommeille cette petite flamme qui s’anime face aux injustices de ce monde.

Avoir des convictions et s’engager à militer dans un parti politique sont deux choses bien distincte. C’est sans doute la méconnaissance de la logique des partis qui a provoqué chez moi, et comme de nombreux militants, quelques déceptions.

Vivre et porter mes convictions avec des personnes ayant les mêmes valeurs est l’élément le plus précieux que m’apporte le Mouvement Démocrate. C’est ce qui me donne l’envie de continuer.


Mes déceptions

Oui, j’ai déjà été déçu par le Mouvement Démocrate.
 
La première fois fut lors de la construction statutaire de la Fédération Internet.

J’y ai investie beaucoup d’énergie avec de nombreux autres militants en montant la consultation « Et vous… La Fédération Internet ? » pour finalement aboutir à pas grand chose, voire rien du tout. Un article sans ambition pour un groupe inexistant. Bref, un symbole, la volonté de montrer son attachement à une idée. C’est à ce moment là que j’ai découvert comment fonctionnait le MoDem: l’action se passera chez les militants, dans la base. Les responsabilités ne seront pas distribués par les statuts mais par les confiances réciproque que l’on tisse au fur et à mesure de notre engagement. C’est aux militants de s’auto-responsabiliser, de prendre des initiatives et se démener pour faire avancer le mouvement. Il ne faut pas attendre d’être sollicité par le sommet pour s’animer. Quand on est sollicité par le sommet, déjà, on ne s’y attend généralement pas, et ensuite cela signifie que l’on a acquis une certaine notoriété par notre engagement.

La seconde fois, ce sont les positions frileuses du Mouvement après le début de la crise financière.

Je dois avouer que je me suis posé la question il n’y a pas si longtemps, est-ce que je dois raccrocher ? En fait, j’étais à deux doigts de le faire. Quand François Bayrou a décrèté que le dimanche chômé était le coeur des réformes du projet « humaniste » et qu’en même temps Jean Peyrlevade a fait la promotion de son fameux livre reprennant outrancièrement la politique néo-capitaliste des 30 dernières années en se cachant derrière une critique de Sarkozy… Je me suis dis, « Merde, mais ou je suis ? Je donne de l’eau à quelle moulin ? ». Et très franchement, quand j’entends certains discours à l’intérieur du mouvement, je me le demande toujours.
Heureusement, quand le Mouvement Démocrate entame des réflexions de fond, sur internet ou dans les salles de réunions, alors tout s’éclaircit. Je ressens un réel bouillonnement intellectuel au sein de ce mouvement, grâce à sa diversité et son ouverture sur la société. En fait, le Mouvement Démocrate doit absoluemment poursuivre son travail idéologique pour aboutir à des propositions nouvelles et crédible. Même si l’on est militant, il faut se l’avouer, les propositions des présidentielles ne sont plus valables aujourd’hui. Les réponses adaptées à la situation ne sont plus les mêmes.
Le social libéralisme environnemental semble être le coeur idéologique du Mouvement Démocrate. Ce sont les militants traditionnels de l’UDFs historique convertie aux politique environnementaliste par le biais de Cap21.
On peut également compter des acteurs un peu plus alternatif et subversif croyant en une société de coopération, d’aplatissement des hiérarchies par l’utilisation des NTIC’s et par la mise de dispositions de démocratie directe dans un cadre représentatif. On peut aisément expliquer ces nouvelles idéologies par la phraséologie « anti-système » développé par Bayrou pendant les présidentielles, son intérêt pour les nouvelles technologies de l’information et sa dénonciation du système bi-polaire.
En fait, en se plongeant dans la doctrine social libéral on remarque que cette idée de société de la coopération a déjà été développé par des auteurs comme Lenouvier
« Dépasser la lutte des classes en créant une société de coopération ».

Bon… Je m’éloigne un peu. Revenons à nos moutons.

Mes espoirs, mes raisons de militer

  • Mon premier, l’énorme attente de l’opinion vis à vis du MoDem. La France réclame une alternative. Le MoDem est le seul parti en position de la lui donner.
  • Mon deuxième, l’envie de renouveller le paysage politique Français et Européen.
  • Mon troisième, le mouvement et l’enthousiasme des militants pour faire naître quelque chose de nouveau.

Pour finir, je fais tourner la patate à Hackim Jégot, Serge Brière et tous ceux qui veulent participer !

4 commentaires pour “Entre espoirs et déceptions, l’apprentissage du militantisme institutionnel

  1. Comment ils ont pu t’oublier les autres ? Ravi d’avoir réparé l’impair !
    Je te comprends pour la fédé : on s’investit parfois pour pas grand chose. C’est du temps perdu mais ça forge le caractère.

  2. Ce que tu peux être naïf…

    Pour autant, ton optimisme et ton activisme t’honorent et je suis heureux que tu persévères.

    J’ai complètement oublié de refiler la patate lors de ma propre réponse, sinon j’aurais évidemment pensé à toi comme la dernière fois 😉 sorry…

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