Le projet de loi HADOPI 2 vient tout juste d’être adopté cet après midi au parlement. Il s’agit une nouvelle fois d’un projet visant à mettre la justice au service du lobbys des industries culturelles dont le modèle économique est complètement chamboulé par les mutations technologiques. Ces acteurs économiques de premières importances, dans les confidences du pouvoir politique, pensent que tout leur est dus et que la république peut être taillée sur mesure en fonction de leurs intérêts immédiats, quitte à violer la constitution.
Le réseau des pirates, un nouveau type d’organisation politique ?
J’écrivais avant hier un article sur l’hiver du parti des démocrates français, remettant en cause les fondamentaux de l’organisation politique pyramidale tel qu’on le conçoit depuis des siècles. Aujourd’hui, je souhaiterais attirer votre attention vers un réseau politique dont la forme est novatrice, il s’agit du réseau des pirates.
Hadopi n’est plus !
« les articles 5 et 11 de la loi déférée confiaient à la commission de protection des droits de l’HADOPI des pouvoirs de sanction l’habilitant à restreindre ou à empêcher l’accès à Internet à des titulaires d’abonnement. Ces pouvoirs pouvaient donc conduire à restreindre l’exercice, par toute personne, de son droit de s’exprimer et de communiquer […]
L’hiver du parti des démocrates français
Claque magistrale que sont les européennes 2009 pour François Bayrou et nous autres les démocrates.
Depuis hier les premières « analyses » des causes de la raclée démocrate sont abondantes sur la toile et dans les médias traditionnels. Souvent elles n’ont pas beaucoup de sens et sont le fruit de réactions plus que de raisonnement à froid. Dans ce bordel général, certains en ont très vite tiré les conclusions sur les plateaux télés, les émissions de radios, les blogs ou les réseaux sociaux.
On a souvent lus « C’est la faute à home », « c’est la faute à l’emportement de Bayrou face à Dany », « c’est la faute au pouvoir personnel de Bayrou », » c’est la faute aux ambitions présidentielles 2012″, « c’est la faute au système médiatique », « c’est la faute à… », on pourrait continuer longtemps comme ça. Malheureusement désigner des boucs émissaires n’a jamais résolue aucun questionnement de fond.