Rémi Fraisse, 21 ans, voulait seulement faire de la culture d’herbe médicinale son métier, c’est pourquoi il était au Testet et qu’il soutenait le mouvement sans pour autant être un « militant ». Et il en est mort.
Certain-e-s métiers n’ont plus le droit d’exister parce que cela va à l’encontre des intérêts de l’industrie agro-alimentaire ou pharmaceutique.
Le mépris de certain-e-s élu-e-s envers cette fronde écologiste de la jeunesse est un crime envers les générations futures. Broyé-e-s qu’ils seront dans le courant de l’histoire, c’est tout le bien que je leur souhaite…
Rémi Fraisse soutenait un mouvement d’idées, vecteur culturel et politique, qui lui aurait peut-être permis un jour d’exercer dans des conditions décentes le métier d’Herboriste.
Combien de jeunes portant une vision de l’avenir, comme Rémi Fraisse, seront-ils encore sacrifiés pour maintenir une conception du développement archaïque et régressive ?