Aujourd’hui à 16H les députés choisiront les amendements qui peuvent sauver notre agriculture et la biodiversité. Mais pour cela faut-il encore qu’ils fassent le bon choix. L’amendement qui propose de mettre fin au glyphosate d’ici trois ans a été évacué par le conseil économique. Il est encore temps de faire pression pour qu’il revienne dans la proposition de loi en interpellant les députés.
Interpellez directement vos députés sur la question du glyphosate
L’action nationale est essentielle pour changer l’environnement dans notre lieu de vie et beaucoup d’autres. On le voit, malgré la bonne volonté des habitants des territoires, il est difficile de changer les habitudes des agriculteurs en conventionnels complètement intoxiquer par les méthodes petro-chimique.
Chez moi, sur la petite minière par exemple, malgré les mouvements citoyens et la bonne volonté de certain-e-s elu-e-s de la majorité, l’agriculteur locale poursuit ses épandages de pesticides réguliers au mépris de l’avis des riverains. Angluer dans les contraintes économiques de l’endettement lié à l’investissement dans les machines, ce gros exploitant qui pense avoir tout à perdre dans le changement d’agriculture ménage ses efforts tout en gardant un discours ouvert par rapport aux changements de méthodes.
Sans loi contraignante et de plan de financement de l’adaptation par l’état cet exploitant comme tant d’autres resteront pour encore des décennies dans une logique d’assechement du sol et du vivant pour assurer sa propre survie économique. Si l’exploitant a ses responsabilités, l’état aussi. La PAC et les méthodes intensives petro-chimique ne font qu’un et l’ensemble des incitations ont conduit à la voix de garage que nous connaissons.
Malgré l’implication des habitants et de la collectivité locale rien ne pourra bouger à Guyancourt et partout ailleurs en France si l’interdiction du Glyphosate passe à la trappe.
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