Avez-vous déjà entendu parler de citoyens dont le loisir militant est de planter des fleurs dans des endroits abandonnés par les municipalités ? Si c’est le cas, vous avez forcément entendu parler de la Guerrilla Jardinière !
La guérilla jardinière, ou « Guerrilla Gardening » pour les anglicistes, est un mouvement utilisant le jardinage comme moyen d’action environnementaliste. Les revendications peuvent être de diverses natures: défense du droit à la terre, réforme agraire ou permaculture. Leur point commun est le travail de la terre et la gestion collective d’un espace.
Dans l’article précédent l’Amateur versus le Professionnel, nous parlions des contributions volontaires dans le domaine du logiciel libre. Pourquoi ne pas envisager d’être jardiniers amateurs en ville ? Après tout, il y a autant des passionnés de jardinage que des passionnés d’informatique. Il est si difficile de disposer d’un espace à fleurir pour soit en ville que le seul moyen d’exercer sa passion est de prendre le droit de planter quelque part ! N’est-ce pas plus rigolo quand on est un petit groupe à s’en occuper ? La tache est moins lourde à plusieurs.
Les habitants des municipalité ont tellement l’habitude de déléguer cette tâche à des professionnels employés par la mairie que l’on considère ces espaces comme étranger alors qu’ils sont souvent public. Quand on utilise pas une liberté ou un espace, il n’est pas rare de s’en voir déposséder. Même si sur le papier cet espace nous appartient, à quoi peut-il bien servir si nous ne l’usons pas ?
Le must serait d’avoir des potagers et des arbres fruitiers un peu partout en ville géré par des groupes de citoyens volontaires. A la fois, cela améliorerait le paysage et en plus les citoyens pourraient profiter de leur récolte. Que demander de plus ?
Le résultat en image des actions de Guérilla Jardinière !