Tout d’abord bravo pour l’initiative.
Je n’aurai plus à aller à l’autre bout de Saint-Cloud pour acheter une boite de 4 préservatifs à deux euros en catastrophe. Très bientôt, il me suffira de descendre dans le hall de la résidence pour acheter discrètement -ou pas- ce qu’il me faut. Merci l’état.
Le Sida est un véritable fléau et le seul moyen de l’éradiquer est d’endiguer le problème à sa source, c’est à dire, lors de la transmission. A ce titre, le préservatif est le moyen le plus performant qui soit pour s’en protéger et aussi maitriser l’acte de procréation, quoi qu’en dise certains religieux. Les étudiants ne sont pas toujours prudents mais ils sont conscients et sensibilisé sur la question. Une action visant à rapprocher matériellement les préservatifs et à en réduire les coût participera sans aucun doute à éviter tout un tas de gros problèmes aux étudiants.
Si l’initiative est bonne, je crois que l’initiateur n’est pas le meilleur. L’état, comme d’habitude, veux s’occuper de tout et les ministres s’illustrer médiatiquement. Il aurait été plus intéressant et probablement moins couteux de confier ce budget-action à une des nombreuses associations d’utilité public qui mène sur le terrain la lutte contre le Sida. Cela aurait été également socialement plus profitable car créatrice de liens entre la communauté étudiante et ce milieu associatif. L’état se contentera de faire tourner la boutique sans chercher à aller plus loin et nouer des liens plus avancé. De plus, dans une logique de responsabilisation, il aurait été normal qu’une partie du financement de cette action soit décidé par les étudiants eux même, qui, même s’ils ont un faible pouvoir d’achat, sont capable de l’utiliser dans leur intérêt social. Cela aurait également été un moyen de se l’approprier.
Je trouve cette initiative presque intrusive même si, j’en suis convaincu, elle donnera des résultats.
L’Etat. Avec un « E ».