Non-cumul des mandats, une volonté politique des citoyens ?

Suite aux nombreux billets, encouragés par Quitterie, sur le thème du non-cumul des mandats ainsi que la pétition lancée par Luc Mandret et Laurend Guédon, voici mon petit avis, sans prétention et brièvement rédigé.

Ce qui me choque profondément, c’est l’incapacité qu’a la classe politique à modifier ses propres règles du jeu malgré une forte attente de l’opinion ! Cette bulle montre un concensus implicite des représentants sur ce sujet qui se fait dans le dos du peuple. En fait, l’analyse de F. Bayrou avant les présidentielles semble encore plus vrai aujourd’hui.

La Cinquième république ne permet au peuple d’intervenir sur la vie politique nationale réellement qu’une fois tous les 5 ans. Et encore, le président une fois élus, comme on l’a vu durant cette année, s’émancipe de ses engagements programmatique (retour à la réalité) et de ses élécteurs.

Je ne crois pas un seul instant que la classe politique puisse elle même amener le non-cumul des mandats sur la table des négociations. Tous ses défenseurs sont tombés dans ce travers et, on a beau y croire, le système a une très grande force de contrainte, l’exemplarité n’est pas suffisamment valorisée pour être utilisé et servir d’arme politique sur ce sujet là. Il faut que cette volonté de changement soit porté de l’extérieur. En gros, il nous faudra utiliser le Référundum d’Iniative Populaire pour faire changer les choses.

Je pense que le citoyen doit s’intéresser d’avantage à la décision politique et s’y impliquer. Le réseau est un bon moyen de l’informer et de l’y inciter, comme nous le faisons actuellement au travers des initiatives de Luc et Quitterie mais à une échelle plus importante.