Comment écrire un livre de qualité, le diffuser pour 0 € et en tirer un bénéfice économique ?

Si je veux, je peux très bien écrire demain un ouvrage sur le célèbre micro-blog Twitter. Pourquoi pas ? Après tout, c’est dans l’air, et il y a matière.

En l’écrivant seul, je risque de ne pas retranscrire tout ce qu’il y a à savoir… Un peu classique comme mode d’écriture… Pourquoi ne pas l’écrire avec ceux que ça intéresse ? En étant très impliqué dans la rédaction, si je lance un projet d’écriture collaborative, je pense que le contenu sera plus riche. Les apports de chacun augmenteront la valeur ajouter de l’ouvrage. Les rédacteurs seront également, le moment venu, des relais médiatiques efficaces puisque entièrement impliqué dans le processus.

Comme le livre aura été produit collectivement, il ne m’appartient pas. Il faut trouver une licence adaptée pour sa diffusion afin de respecter tous les rédacteurs. La licence creative commons 2.0 paternité me semble la mieux adaptée pour une diffusion massive. Elle libère les diffuseurs de presque toute contrainte et met en valeur les rédacteurs ayant produit l’ouvrage. Les rédacteurs en tireront une reconnaissance social proportionnelle à l’ampleur de la diffusion.

Je peux même penser à en tirer quelques profits économiques. L’ouvrage étant libre de droit, n’importe qui peut le vendre. Dont moi-même, qui ne suis pas forcément très riche. Ça tombe bien !

Les internautes achètes très peu de contenu de numérique, cependant, ils sont souvent des lecteurs assidus et ne se sont pas encore émanciper du support papier. Je peux donc le vendre sous forme de livre, par exemple.

Je vous ai dis que je n’étais pas riche, vous vous rappelez ? 😀

De nombreux services internet permettent de vendre des objets matériels sans aucun investissement économique préalable. Je peux publier gratuitement grâce au service http://lulu.com par exemple. Pour l’occasion, je peux organiser un événement. Une conférence sur le thème de twitter en compagnie des autres rédacteurs, pourquoi pas. Cela me permettra de vendre des livres à la fin.

Toujours le problème de l’argent ? Oui, là il va falloir mettre une petite dizaine d’euros pour montrer que je crois à mon projet… Car je vais devoir solliciter les dons des internautes éventuellement intéressé par cette manifestation !

Bon, j’ouvre un pot commun sur commonbox.net. Je n’aurai même pas besoin d’avancer d’argent. Les dons iront dans un pot commun que je pourrais débiter expressément pour l’organisation de mon événement. Avec un peu de chance, j’aurai suffisamment pour proposer un buffet froid… Succès garantie.

Bon, ne nous voilons pas la face. Ce n’est pas comme ça que je deviendrais miliardaire. Mais probablement que cet ouvrage sera lus et mon nom aussi. C’est déjà une belle victoire, non ? Je verrais peut-être s’ouvrir quelques opportunités professionnelles. Qui sait ?

17 commentaires pour “Comment écrire un livre de qualité, le diffuser pour 0 € et en tirer un bénéfice économique ?

  1. Salut Antonin !

    Ton article est intéressant, mais je n’arrive pas à imaginer un modèle économique d’un projet « open-source » qui, in fine, se veut libre d’accès et gratuit.

    je pense qu’un modèle économique ne peut se dégager que si une valeur ajoutée y est apporté, comme par exemple le rapport de ces applications web et du monde de l’entreprise, vu par des entreprises qui emploies ces outils dans leur communication. En somme, de la qualité d’un contenu original.

    Ton article m’interpelle car il pose la question de la reconnaissance d’un travail qualitatif sur le web par les entreprises. Tu parle précisément de l’outil Twitter qui n’a pas encore trouvé lui-même de modèle économique. Twitter ne rapporte rien à leur propriétaire. Mais pourquoi, alors qu’il y a des millions d’utilisateurs?

  2. @Ghislain,

    Intéressant le point que tu soulèves.
    Il est clair qu’un contenu libre est difficile à vendre puisqu’il appartient à tout le monde. En fait, quand tu vends un livre avec du contenu libre, c’est plus le support que le contenu que tu vends.

    Twitter comme tu le fais remarquer est un très bon exemple. Mais ils ne font pas exactement 0 bénéfices puisque ils permettent aux annonceurs de diffuser une pub de temps en temps sur tout le réseau (puissant mais ils ne l’ont fait qu’une fois). Et puis, ce n’est pas un logiciel libre. C’est la question, quel modèle économique pour les réseaux sociaux ? Facebook est aussi raz les pâquerettes. La difficulté est de faire passer les annonceurs sans dégoutter les utilisateurs. Vaste défis.

    Un contenu libre ne peut pas représenter la source première d’un bizness mais il peut être un tremplin de première importance. Les plus grandes entreprises d’informatique exploite le libre à 200%.
    Google utilise le libre dans ces logiciels. Les employés de google sont souvent impliquer dans les communautés libre (s’ils n’en viennent pas carrément), google recherche ses employés dans les communautés libres grâce au célèbre google summer of code.
    Un autre exemple, canonical, société dirigée par Mark Shuttleworth et qui promeut le système d’exploitation Linux Ubuntu. Comment Canonical fait du profit étant donné que Linux est distribué gratuitement ? Et bien, il vend un support professionnel aux entreprises. Du coup, la gratuité de Linux est un atout considérable pour la société qui voit ses profits augmenter au fur et à mesure que le système d’exploitation se diffuse. L’utilisation d’Ubuntu chez les particuliers est un atout supplémentaire car il permet d’attirer toujours plus de développeur et d’enrichir la communauté libre qui développe ce logiciel.
    Donc, canonical vend un service professionnel connexe à l’OS ubuntu.

    Au final, la question du profit est central dans notre société. Mais les questions de la qualité des produits et de l’éthique ne sont-elles pas encore plus importante ?

    @Pascal,
    Héhé, bien sur j’y ai réfléchis. Je pense faire une série d’article sur Twitter, si j’ai le temps. Mais je n’irais pas aussi loin que dans mon exemple.

  3. Google ne fait pas que du libre. Même si ca peut choquer, le libre chez Google c’est un plus, c’est pour l’image de marque. Google est une énorme régie publicitaire qui controle le monde de la pub sur le net.

    « Comment Canonical fait du profit étant donné que Linux est distribué gratuitement ? Et bien, il vend un support professionnel aux entreprises. »

    Heu…oui et non. C’est surtout Mark qui a fait un don de 10 millions de dollars… Leur support ne les fait pas vivre. De plus, j’ai lu recemment que Mark voulait, a terme rendre payant Ubuntu. Info ou intox, je sais pas, mais stratégie de départ pour un OS ? Certainement !

    L’éthique est certe plus importante. Mais au fait, de quoi est-elle plus importante ? Que de vendre le fruit de son labeur ? L’argent n’est qu’un système de troc… Le partage et l’esprit du libre n’est-il pas du troc aussi… ? A méditer je pense.

    Je ne pense pas que notre systeme économique actuel (et je souligne le actuel, deux fois) nous permette de ne vivre que du libre.

  4. Effectivement, soit c le contenu qui apporte une valeur ajoutée, ou bien le contenant.
    Dans le cadre de l’OS que tu parle, c bien évidemment un support professionnel, les services « autour », comme les mises à jour par exemple, qui permettront de « vendre ».

    C aussi le savoir faire, et le faire valoir qui permettront de promouvoir ce livre et d’envisager des notions de rentabilité économique pour ces auteurs :

    Le savoir faire d’un outil réutilisable dans le cadre professionnel d’une entreprise : tu as la maitrise et la compétence d’apprendre, d’enseigner ou/et de reproduire.

    Le faire valoir qui va te permettre de dégager des notions de rentabilité économique auprès de ces mêmes entreprises qui y verront un intérêt envers ces collaborateurs d’appréhender une nouvelle approche du web comme celui de l’esprit du logiciel libre. Mais malheureusement, toujours dans une perspective d’améliorer son image, son produit et au final son profit. Car ton argument sur la qualité et l’éthique s’appliquent depuis bien longtemps dans notre modèle économique actuel qui laisse peut de chance à l’esprit « open source » tel qu’il a été institué.

  5. @Defaite,
    Ok, j’ai l’impression que tout mon commentaire à disparu… C’est quoi ces bugs :-/ J’avais fais une longue réponse.

    Bon, pour résumé ce que j’avais écris.
    On peut pas justifier un combat contre la gratuité par la maxime « tout travail mérite salaire ».
    1- On est pas dans un système méritocratique. Ta rémunération dépend du marché qui est fluctuant (offre/demande). Il n’y a pas de justice sociale à rechercher dans un tel système. Tu peux bosser comme un dingue, si ce que tu produis ne vaux rien aux yeux des autres, tu n’auras rien.
    2- La monnaie n’est qu’un système d’échange. Ce système d’échange évolue depuis le début de la nuit des temps et continue d’évoluer. (Merci pour l’idée d’article ;))
    3- Google n’est pas un ange, c’est une machine a fric. Il se sert du libre et sert le libre. C’est un fait.

    4- Je ne crois pas que Canonical soit en Déficit. Certes Shuttleworth a investie. Mais aujourd’hui ils ont des clients pour leur support et ubuntu coute peu à développer par rapport à windows grâce aux apports des communautés libre. Faire payer ubuntu, c’est le tuer tout simplement. Un deuxième ubuntu gratuit se créera à coté. Ca ne peut qu’être de l’intoxe.

    Sinon, je suis d’accord avec ta conclusion.

    @Ghislain,
    Je ne vois aucun inconvénient à ce que l’entreprise améliore ses profits grâce au libre. Au contraire, j’ai envie de dire que c’est fait pour ça. Le libre c’est pour tout le monde.
    Je ne suis pas d’accord concernant la qualité et l’éthique de notre modèle économique.
    On voit des services libres émerger bien meilleur que ce que peut produire le système financier. Deux exemples très concrets: Wikipedia et Linux. Si windows peut paraître encore bien meilleurs à l’utilisateur lambda, les esprits se réveillent au fur et à mesure et on voit linux gagner du terrain. Wikipedia est une des encyclopédies les plus riches et surtout qui évolue le plus vite.
    Concernant l’éthique, il me semble assez intéressant de proposer librement toute sorte de ressource afin de maximiser l’accès aux plus défavoriser. Pour le logiciel libre, libérer un code c’est aussi le rendre transparent, c’est un gage de confiance pour l’utilisateur qui peut le modéler selon ses envies (s’il en a les compétences) et le partager.
    Un système qui favorise toujours plus l’accumulation des richesses économiques dans les mains de quelques-uns n’est peut être pas le meilleur des systèmes. Mais là je met les pieds dans un débat sans fin qui risque de détourner la discussion 🙂

  6. Moi je pense qu’on se gargarise un peu trop du mot « libre » alors que pour une majorité de services dit libres, ça ne l’est pas tant que ça, au sens (très) propre du terme.

    Effectivement il y a des produits libres 1000 fois mieux que ceux qui ne le sont pas. Mais ils n’en restent pas moins largement moins utilisés.
    La question c’est pourquoi ? Pourquoi, un produit que l’on considère meilleur, qui est gratuit, qui est libre, est moins utilisé qu’un même produit qui serait payant ?
    Là est toute la question du libre.

    Est-ce parce qu’un produit payant, permet de faire une meilleure pub ? Sur du long terme ? J’ai parlé de considération… ha mais oui ! NOUS considérons qu’il est meilleur, est-ce le cas de tous ? J’ai pleins d’autres question en stock mais j’ai déjà un début de réponse :
    Nous n’arrêtons pas d’entendre « Linux devient de plus en plus utilisé ». Pourtant quand je regarde les chiffres, Linux ne sort pas de ses 1% d’utilisation… Alors vérité ou légende urbaine ?

  7. je suis d’accor sur le fait que google est une machine d’argent.
    rien n’est gratuit meme s’il en a l’apparece. je ne pense pas qu’on peut publier un livre sur internet sans payer meme un peux. ce qui est je pense loyale parceque on peux gagner de l’argent et en faire benéficier ce qui nous ont aidé. d’autant plus que ces gens qui vendent les mots et nous berce d’illusions ont un trés trés grand bénefice. je vous dit ca meme si je ne comprend pas le tiers de ce que vous dites /j’esseye coméme/ en tout cas je suis d’accord avec antonin.

  8. mais de rien mr antonin. je n’ai que 16ans et ce que je n’ai pa pu dire vous l’avez dit tres bien d’une facon tres professionels si vous voyez ce que je veux dire.

  9. oui c’est vré il est tres intellegent antonin. j’aurais aimé lui parlé en direct psk j’ai vrément un livre que je veux publier méme si je doute du fait que ca lui plaise d’autant plus qu’il est un homme……..mais bon il est tres occupé je supose pour me parler.

  10. bonjourd je voudrais ecrire un livre qui me servirais en meme temp d exutoire c est a dire qui me servirais pour moi de therapie ,alors si vous avez des informations pour ecrire un livre sur le net je suis preneur votre contexte est tres interessent

  11. j ai etais interpelè par les propos de antonin qui dit en gros que pour fair du fric il faut fair ce qui ce passe dans le moment c est a dire ce qui est a la mode du moment si j est bien compris ,je ne suis pas tout a fais dacord avec ses propos car de plus en plus que l on rentre dans le moule arrive un moment ou c est lours meme pour les gens tres conventionnelle je veut dir par la que que la mode en generale le brancher ect… tue en fait l effet de surprise donc a un moment les gens se tourne vers les artisants je parle de tout en generale et donc s abitue a se qui pour eux et originale par rapport au convencionnelle voila c est mon point de vue est je pense que c est comme ca que ca se passe le plus souvent et tout le monde y trouve sont compt j esper avoir etais assez explicite

  12. cher anthonin comme mon petit fils qui s’appelle comme vous ,je serais heureux d’ecrire un livre ,j’ais plein d’histoires a raconter,et des chose a redire sur notre system de justice ,et associations ,et sur ma maladie ce que je voie ,ce que ‘jentend,je suis schysofrene et pas dangereux ,donc jamais crédible ,je suis hadult andicapée a 80% je vit de L’AAH vercée par la caf des vosges ,mais pour faire ce livre il faut un bon correcteut ,helas je ne suit pas bien fort en français comment je peut faire ,merci de me guider

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