Ceci est une réponse faite au communiqué de presse des jeunes MoDem sur la loi d’autonomie des Universités (LRU).
Oui oui, et il faut ajouter également que le nombre d’étudiant élus dans les conseils d’administrations passent de douzes à cinq contrairement aux représentants d’entreprise qui passent de 5 à 8 !
Je suis aussi très étonné que le communiqué ne condamne pas les pouvoirs excessif confié au président d’université. L’étudiant doit être remis au coeur du système universitaire.
La recherche fondamentale ne peut pas être assurée par les entreprises car elles n’ont pas une logique de long terme, rentabilité oblige. Une recherche financée par des fonds privées déterioreraient la qualité de la recherche. Même les états-unis finance la recherche fondamentale avec des fonds publics. Et ne parlons pas des UFR de sciences humaines qui risquent d’être sous financé tout simplement parce que les entreprises n’ont aucun parti à tirer de leur financement. A vrai dire, ces investissements privés ne me semblent pas suffisament encadré par la loi et le pouvoir trop important dans les conseils d’administrations des représentants d’entreprise va amplifier les effets pervers de cette logique de rentabilité.
L’université est un haut lieux de savoir, aussi bien général que professionnel, si les financements privés ne sont pas bien encadrés on va perdre des savoirs généraux et on risque de tomber dans une professionnalisation à outrance des fillières.
Je suis en sociologie, c’est très intéressant, mais ça mène seulement à l’insee ou à un post d’enseignant chercheur, donc à des institutions public. Quelle intérêt pour l’entreprise de financer cette fillière ? Aucun.
C’est bien d’être pour la modernisation de l’université, mais c’est encore mieux de savoir quelle modernisation on veut. Dire qu’il faut débattre du fond dans les universités alors qu’on nie les effets pervers que pourrait avoir la LRU, c’est contradictoire.
« Contrairement à ce qui est dit, la LRU n’affecte en rien ni le cadre national des diplômes ni la fixation des frais d’inscription, ni la sélection, qui resteront des prérogatives ministérielles. »
En effet, ces informations sont biaisées et pourtant participent à mobiliser les étudiants contre la LRU. Il faut remettre les pendules à l’heure. Elles sont émisent par des syndicats d’extrême gauche qui font des interprettations, disons, étrange du projet de loi pour mobiliser les étudiants peu renseignés. Merci de le dénoncer dans ce communiqué.
« Certains voudraient les enfermer dans un schéma binaire obligeant à être opposé à la réforme et favorable au blocage, ou contre le blocage et favorable à la réforme. »
« La loi LRU est une loi nécessaire à l’évolution d’une université française aujourd’hui archaïque. »
Le communiqué est favorable au projet de loi LRU et contre le blocage, ce n’est pas une position binaire ça ? La seule chose que le communiqué dénonce c’est le manque de concertation (réel) entre les syndicats étudiants et le gouvernement, mais silence radio sur le projet de loi.
Alors, non au blocage tant que ce n’est pas une large majorité d’étudiant qui rejette la LRU. Oui à la liberté d’aller étudier. Mais tenons un discours tout aussi ferme à l’égard du projet de loi actuel et n’ayons pas peur de dire ce qui ne va pas. La contestation étudiante n’est pas négative en soie, la forme adoptée dans le contexte actuel, lui, l’est cependant.
Je suis très déçu par ce communiqué qui ne dénonce qu’une facette de la situation.
Non, la LRU n’est pas nécessaire à la modernisation de l’université en l’état actuel des choses.
Le blocage est avant tout institutionnel !
Pour la sociologie, t’es dur !!!
Archi, urba, éduc pop et envir., scénographie, les RH, le marketing….
Sinon arrête le magic ;))
Avec une license on peut faire tout ça ? 😮
Ah ah, ouais. Bah ça faisait 5 ans que j’avais pas joué comme ça. C’est marrant de retrouver des potes et rejouer au magic ^^ Tu joues ?
Un des gros pb est en effet le pouvoir exessif donné au président…
C’est de l’idéologie sarkozyenne ^^
Pour la recherche fondamentale, il n’est écrit nulle part que l’état se désengagerait. D’ailleurs celle-ci ne recevra pas de financement privé, comme elle n’en a jamais reçu.
On attend donc que l’état profite d’un engagement des entreprises auprés des secteurs appliqués pour renforcer son soutiens aux sciences fondamentales. Pour la recherche comme pour la pédagogie.
Aprés, même critique que toi, la loi LRU , il faut faire beaucoup mieux ! et ce mieux qui sera necessaire !
Merci d’avoir volé dans les plumes des jeunes udf et rectifié un peu le tir, même si je ne partage pas toute ta réponse c’était important que ce soit fait. Je n’ai hélas pas le temps d’aller mettre mon grain de sel.
Pour les frais d’inscription (et qq autres trucs) j’ai lu quelque part que puisque c’était défini par arrêté ministériel, ce n’était pas figé et ça pouvait très bien être modifié tôt ou tard : il n’y a donc pas de menace absolue mais potentielle (rien ne s’oppose à un changement dans un sens ou dans l’autre)… ceci dit si j’ai bien compris c’est le cas même sans la loi LRU…