Paris, le 23 Janvier 2012
Communiqué de Presse
Ondes :
les représentants du personnel traînés au Tribunal par la RATP Les nouvelles technologies sont de plus en plus présentes à la RATP.
Certaines d’entre elles génèrent des ondes électromagnétiques, mais
sont-elles nocives pour la santé des travailleurs/euses et des citoyen-
nes ?
En matière de normes, la RATP applique les directives européennes. Vu
l’avancée des recherches scientifiques et des préconisations émises
par le Conseil de l’Europe, l’association nationale Robin des Toits et
le syndicat SUD estiment que les normes sont dépassées et présentent
des risques sanitaires. En effet, en Mai 2011, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé)
classait l’ensemble des radiofréquences en catégorie 2B (cancérogène
possible) ; en Mai 2011, le Conseil de l’Europe dans sa Résolution
1815 préconise de revoir les fondements scientifiques des normes
actuelles d’exposition aux Champs Electromagnétiques (CEM) et
d’appliquer le principe de précaution, à savoir fixer un seuil de
prévention n’excédant pas les 0,6 Volt par mètre. Dans l’objectif d’obtenir une analyse fine d’exposition aux CEM pour
les salarié(e)s et les usagers et de mettre en place une prévention
adaptée si nécessaire, le syndicat SUD de la RATP a demandé une
expertise par un cabinet indépendant, Mesures_ CQFD. Or, la RATP
refuse justement une expertise « indépendante » et la conteste
juridiquement – lui préférant une étude classique qui a pour résultat
la minoration de la réalité de l’exposition. Le syndicat SUD, soutenu par Robin des Toits, s’étonne de cette
décision de l’entreprise de service public et demande sans plus
attendre d’appliquer le principe de précaution et de permettre, au
même titre à tous les usagers, l’égalité d’accès au transport aux
personnes atteintes du syndrome d’intolérance aux champs
électromagnétiques.
les représentants du personnel traînés au Tribunal par la RATP Les nouvelles technologies sont de plus en plus présentes à la RATP.
Certaines d’entre elles génèrent des ondes électromagnétiques, mais
sont-elles nocives pour la santé des travailleurs/euses et des citoyen-
nes ?
En matière de normes, la RATP applique les directives européennes. Vu
l’avancée des recherches scientifiques et des préconisations émises
par le Conseil de l’Europe, l’association nationale Robin des Toits et
le syndicat SUD estiment que les normes sont dépassées et présentent
des risques sanitaires. En effet, en Mai 2011, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé)
classait l’ensemble des radiofréquences en catégorie 2B (cancérogène
possible) ; en Mai 2011, le Conseil de l’Europe dans sa Résolution
1815 préconise de revoir les fondements scientifiques des normes
actuelles d’exposition aux Champs Electromagnétiques (CEM) et
d’appliquer le principe de précaution, à savoir fixer un seuil de
prévention n’excédant pas les 0,6 Volt par mètre. Dans l’objectif d’obtenir une analyse fine d’exposition aux CEM pour
les salarié(e)s et les usagers et de mettre en place une prévention
adaptée si nécessaire, le syndicat SUD de la RATP a demandé une
expertise par un cabinet indépendant, Mesures_ CQFD. Or, la RATP
refuse justement une expertise « indépendante » et la conteste
juridiquement – lui préférant une étude classique qui a pour résultat
la minoration de la réalité de l’exposition. Le syndicat SUD, soutenu par Robin des Toits, s’étonne de cette
décision de l’entreprise de service public et demande sans plus
attendre d’appliquer le principe de précaution et de permettre, au
même titre à tous les usagers, l’égalité d’accès au transport aux
personnes atteintes du syndrome d’intolérance aux champs
électromagnétiques.