Une révolution peut-elle être empreinte de linéarité, de stabilité et de sobriété ? Une révolution peut-elle esquisser un paisible et léger sourire comme celui de François Hollande ? Une impression de calme, une pelouse verdoyante, un ciel bleu et pas un nuage à l’horizon, en toile de fond le luxe Français du palais de l’Élysée.
Ailleurs en Europe et dans le monde, un grondement tempétueux, des citoyens Québécois, Grecs et Espagnols qui défendent leurs derniers biens communs. En France, des précaires qui ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts et une démocratie humiliée qui tente de reprendre un souffle.
Et si Emmanuel Todd avait raison ? Et si derrière le calme olympien de Hollande se cachait la tempête du peuple ?
Le capitaine saisit par le déchainement des éléments sera-t-il apte à prendre les décisions qui s’imposent ? Le doute est permis tellement la veulerie semble être la marque de l’ouverture de ce quinquennat…