La faiblesse des accords de la COP21 renforce l’hypothèse d’un emballement climatique lors des 5 à 10 prochaines années. La barre des trois degrés de réchauffement planétaire risque d’être dépassée et l’inaction des états face aux grands pollueurs favorise le processus. De cette urgence est née début octobre 2016 une nouvelle organisation Guyancourtoise agissante, l’Assos’REGAL.
Durant l’été 2015, Guyancourt a vu naître un collectif de citoyen « La Minière Maraîchère » afin de prévenir la bétonisation de la petite minière autour des étangs. Un an plus tard, un rassemblement d’initiatives pour une agriculture saine et durable s’est constitué au sein de L’Assos’REGAL. L’organisation propose de changer la vie quotidienne par l’action festive et l’animation de circuits courts.
« Avec le goût, ça change tout», c’est le slogan de la nouvelle association Guyancourtoise. L’association anime notamment une AMAP de quartier tous les mardis soir. De délicieux légumes biologiques toutes les semaines à prix très raisonnable, ça change la vie !
La petite minière, à deux pas de l’AMAP de l’association, est régulièrement arrosée de pesticides et d’engrais chimiques pour produire colza ou blé. Une situation qui déplaît de plus en plus aux riverains à proximité : la municipalité s’est engagée à mettre en place sous deux ans sur 6 à 7 hectares de l’agriculture biologique en chantier d’insertion. Une nouvelle bien accueillie par L’Assos’REGAL qui rappelle néanmoins qu’il y a 18 autres hectares d’agriculture conventionnelle à proximités qui risque de contaminer les futures parcelles biologique.
L’agriculture est le secteur mondial rejetant le plus de gaz à effets de serres (24 %) et plus d’un quart de ces rejets sont issus des engrais de synthèses de l’agriculture conventionnelle et de la déforestation (sources). La conversion de la parcelle en agriculture biologique représenterait une contribution importante des Guyancourtois au combat contre le réchauffement et participerait à la prospérité économique de la ville. Cela éloignerait encore davantage la petite minière d’un scénario catastrophe de bétonisation.