Et si la concurrence à gauche était le meilleur allié de l’unité ?

L’unité pour la transition écologique et sociale au premier tour des présidentielles,  très peu ose l’espérer et pourtant c’est possible ! C’est possible parce que c’est la seule façon raisonnable de gagner et qu’on a rien à perdre à la tenter.

Et c’est justement parce que personne n’ose l’espérer que les militants politiques sont murs pour la concrétiser.

La clairvoyance sur les effets pervers du système présidentialiste est prégnant, souvent on entend dire « Mélenchon, jamais il lâchera l’affaire pour un autre candidat, il est trop obsédé par lui même. », « Non mais Hamon laisse tomber, depuis qu’il est jeune ado il cour aux élections, il ne s’arrêtera pas maintenant. »…etc

C’est bien la preuve que nous n’attendons plus grand chose des candidats que nous portons.

Les militants politiques en ont soupé ces dernières années des trahisons de leur porte parole  pour aller manger à la table de l’oligarchie. « Mon ennemie c’est la finance… », l’ex-secrétaire de parti EELV qui est allé à l’encontre de la décision collective de ne pas aller au gouvernement, ou d’autres exemples plus locaux que les anciens soutiens de Benoit Hamon auront sans doute encore en tête…

De ces expériences décevantes, les militants des partis politiques peuvent en tirer une expérience commune: le clanisme de parti n’est pas une organisation sociale suffisamment forte pour garder ses candidats solidaire de base du parti.

Nous voici collectivement désabusé !

Maintenant que nous partons de cette expérience commune,  peut-être pouvons nous la transformer en espérance commune.

La concurrence est la règle des élections présidentielles, chaque candidat est concurrent d’un autre candidat. Il doit se démarquer de l’autre, mieux que l’autre, pour avoir une chance de récolter les suffrages. Pour cela le candidat et son entourage produit tout un tas de raisons politiques plus ou moins crédible pour se différencier. Ses arguments donnent parfois une importance fondamentale au programme alors que l’on sait très bien que la réalité de la gestion du pouvoir nécessite des ajustements en cours de route. Ou au contraire à la personnalité du candidat qui est souvent relativement factice par rapport à sa personnalité réelle…

Ce processus de différenciation à outrance semble empêcher toute coalition de premier tour, sauf si les militants politiques sont suffisamment conscient des mécanismes de concurrences induite par l’élection.

Si ces candidats et candidates, qui ont quand même un certain sens rationnel, osent se présenter c’est parce qu’ils pensent avoir de bonnes chances de tirer leur épingle du jeu et surtout que leur entourage les y poussent. Aucun candidat ne peut faire campagne tout seul et aucun candidat ne peut raisonnablement gagner sans un soutien plein et entier d’une centaine de militant-e-s politiques déterminés.

Et si, en dehors du système médiatico-économique, c’était ces 100 militant-e-s politiques engagés et déterminés autour de chaque candidat de la transition sociale et écologique qui avaient le pouvoir sur le scrutin ?

Les médias, on sait déjà pour qui ils roulent, et les Français sont de mieux en mieux informés aussi sur qui les détient.

Alors oui, que chacun-e soutienne son candidat, mais aussi, que chacun-e pousse son candidat à discuter vraiment avec les autres candidats et que si son candidat rechigne, n’en fait qu’à sa tête ou essaye de manipuler  sa base pour faire croire qu’il accepte le débat: exercez votre droit d’aller militer ailleurs.

Il est de notre intérêt de contraindre nos candidats à être raisonnable. Alors cher-e-s ami-e-s militant-e-s, propagez ET exercez votre esprit critique au sein de votre « clan » ou mouvement aussi. Vous êtes libre et votre énergie militante vaut plus de 1000 votes.

Les élections nous opposent les uns aux autres et pourtant, quand il s’agit d’aller faucher des chaises ou de construire des alternatives nous sommes ensemble dans l’action..

Si votre candidat ne vous écoute pas pendant que vous militez pour lui, il ne vous écoutera pas plus quand il sera élus !

Je propose une petite coopération pour lister les pétitions et les prises de positions qui vont dans le sens de cette coalition.

Liste des pétitions qui vont dans le bon sens :

 

2 commentaires pour “Et si la concurrence à gauche était le meilleur allié de l’unité ?

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