Nous passons le cap de 2011. Nous avons ramé, comme des galériens, donner de notre sueur, de notre énergie, de nos convictions et parfois de notre sang. Les folies autoritaristes et xénophobiques ne sont pas loin. Il suffit de regarder par sa fenêtre en europe ou même à deux pas de chez nous. L’autoritarisme froid des marchés financiers a créé les premières dictatures économiques en Europe. Face à des citoyens qui se révoltent et qui s’organisent dans l’espace public ou sur internet, la répression continue de faire rage par des moyens violents ou plus pernicieux.
L’année a été rude. Et elle n’est pas finie. Il reste un peu moins de deux jours. Je n’ose imaginer ce qui pourrait encore bien se passer. Quoi qu’il en soit, 2012 sera déterminante. Quel sens donner à l’étincelle du changement que nous percevons tous et toutes de plus en plus clairement ? C’est la question à laquelle il faudra répondre. Un défis majeur qui conditionnera notre avenir collectif.
Je vous en prie, pour 2012, abandonnez votre passivité face aux événements. Il est temps d’exprimer votre sens. Après il sera trop tard ! L’organisation ou le mode d’expression importe peu tant qu’il reste pacifique. Le vote ne changera rien. Seul l’organisation de la société civile à travers le monde pourra apporter un changement.
Pour ma part, je continuerais à m’activer. 2012 verra de nombreuses nouvelles actions d’Internet Sans Frontières pour la défense des libertés civiles sur internet, l’association Résistance à l’Agression Publicitaire lancera une nouvelle campagne sur les dangers de la publicité en ligne « Surfez couvert », les déboulonneurs de Paris remettront le couvert très prochainement. Quelques autres initiatives transversales à ces activités sont en gestation… 2012 devra être l’année de la fédération des causes citoyennes pour permettre de renverser la vapeur.
Tout pareil ! Pop !