Non classé

L’irlande: Non ! Et vlan, dans les dents de l’Europe.

Le Non Irlandais résonne comme une nouvelle défaite pour l’U.E des Technocrates. Seul et unique pays de l’Union Européenne a devoir impérativement présenter le traité aux suffrages directe, l’Irlande l’a refusé.

Je vois une raison très clair à ce rejet: un manque d’intérêt pour l’Union Européenne. On a beau dire que le traité de Lisbonne est d’une complexité sans nom pour le citoyen lambda, ce qui n’est pas faux, ce n’est pas la cause principale de ce refus. Si on est Européen, on veut faire avancer l’Europe, alors on vote le traité de Lisbonne. Si on n’est pas Européen, on ne le vote pas et on dit non à l’Union Européenne.

Les cultures des pays d’europe sont très diverses. Les citoyens européen ne se reconnaissent que peu mutuellement. Les marques nationales sont encore très présente dans les esprits. Il manque une culture européenne forte. Cette culture commune, on ne peut la créer uniquement par des échanges économiques entre hommes d’affaires internationnaux. Les échanges  scolaire ou étudiant par-ci par-là sont un début mais loin d’être suffisant. Pourquoi ne pas commencer par adopter une langue commune ?

Les grands défis mondiaux qui nous attendent ne sont pas forcément perçu par tous les citoyens. Cela ne signifie pas nécéssairement que les citoyens se trompent, cela ne veux pas dire qu’ils n’en ont rien à cirer. Non, ce n’est pas la préoccupation de chacun, tout simplement. Il faut en prendre acte et en tirer les conséquences.

L’union européenne ne peut se fonder que sur des valeurs et une identité commune. Aujourd’hui, notre valeur commune est piétinée dans 26 pays sur 27. Comment peux-t-on faire croire à une europe des citoyens quand nos représentants ne nous consultent pas ? Les citoyens veulent s’exprimer et décider.

L’union Européenne n’est pas seulement une histoire de sous, mais aussi une histoire de coeur et d’identité. C’est ce que nous devons avoir présent à l’esprit pour la très prochaine campagne Européenne.

6 commentaires pour “L’irlande: Non ! Et vlan, dans les dents de l’Europe.

  1. « Si on est Européen, on veut faire avancer l’Europe, alors on vote le traité de Lisbonne. Si on n’est pas Européen, on ne le vote pas et on dit non à l’Union Européenne. »

    C’est caricatural et limite insultant ; et l’une des explications des trois « non » de 2008 & 2005. Il est vital d’abandonner cette rhétorique sous peine de s’exposer à un rejet de plus en plus systématisé quelles que soient les propositions.

    Pour le reste, je suis plutôt d’accord avec toi (sauf que le manque d’intérêt pour l’Europe est loin de tout expliquer).

  2. Non Florent. Je crois vraiment que c’est une question d’identité. Je ne suis pas sur que les partisans du non ce sente partager une culture commune avec le reste de l’Europe.

  3. Je ne dis pas que cette raison n’est pas valable du tout ; je dis simplement qu’elle est trop réductrice et que ce n’est pas la seule. D’ailleurs, comme en France en 2005 le « oui » comme le « non » sont le fruit de motivations plurielles… Et puis, il faut tenir compte des propagandes qui ont eu lieu… (dans les deux sens, et dans les deux lieux)

  4.  » Si on est Européen, on veut faire avancer l’Europe, alors on vote le traité de Lisbonne. Si on n’est pas Européen, on ne le vote pas et on dit non à l’Union Européenne. « 

    Je ne suis absolument pas de cet avis.

    1) Quoi que l’on dise, quoi que l’on pense, on EST européen, TOUS.
    2) Il est hélas de nombreux européens qui ne veulent pas faire avancer l’Europe.
    3) Il est de nombreux européens, notamment chez les démocrates, qui veulent faire avancer l’Europe autrement.
    4) Il n’est absolument pas évident que le Traité de Lisbonne fasse avancer l’Europe dans la bonne direction.
    5) Les méthodes utilisées pour cette ratification « malgré les peuples » ou pour la minimisation du « non » sont inacceptables et totalement contre-productives.

    Je suis en train de rédiger un billet pour essayer de positiver ce « non »… J’espère le publier d’ici une heure ou deux.

    Je partage ton point de vue sur la majeure partie des autres points évoqués.

  5. Il ne faut surtout pas négliger que dans le cas de l’Irlande c’est aussi (j’oserais a peine dire « surtout » de peur de me faire incendier^^) un problème de…(allez je me lance) marketing politique (bouh le vilain mot…).

    Le camp du oui se sentant dispensé du devoir de faire campagne sous le prétexte de l’inéluctable de l’Europe, sauf qu’a prendre ses citoyens pour une simple chambre d’enregistrement de décisions qui les dépasse ( Mode Parlement français /ON),on finit par se prendre les pieds dans le tapis.

    Et les nonistes (mais wtf…d’où vient donc ce terme barbare…) irlandais l’ont bien compris, a coup de démagogie et de raccourcis faciles. Le monde politique a la preuve qu’il ne lui faut jamais oublié qu’il est aussi la pour expliquer et faire comprendre.

    Je pense sincèrement que si le camp du oui avait expliqué clairement les enjeux de ces changements il y aurait eu beaucoup moins de lassitude par rapport a la question européenne, et un résultat surement différent.

  6.  » Si on est Européen, on veut faire avancer l’Europe, alors on vote le traité de Lisbonne. Si on n’est pas Européen, on ne le vote pas et on dit non à l’Union Européenne. « 
    C’est non seulement caricatural, ais c’est aussi insultant, méprisant, et complètement fallacieux.

    1/ quelle Europe voulons-nous ?
    2/ je connais des gens qui ont voté oui et qui, aujourd’hui, voteraient non. Est-ce un rejet de l’Europe ?
    3/ voilà l’europe que j’ai rejettée :
    – I-I-3 : …une économie sociale de marché hautement compétitive… le terme « social » a été ici employé de manière malhonnête : alors que le citoyen lambda se dirait « tiens, il y a un caractère social c’est à dire solidaire, de protection et de responsabilité des hommes envers les hommes », il vise en fait le terme social qui désigne une communauté formant une société, la « haute compétitivité » d’une économie à « concurrence libre et non faussée » étant, par définition, purement incompatible avec la protection sociale (qui rappelons-le coute de l’argent et nuit à la compétitivité)
    -I-26-2 : Un acte législatif de l’Union ne peut être adopté que sur proposition de la Commission. Le pouvoir législatif, le plus important, est confié à des personnes qui ne sont pas élues.
    -I-26-1 : Elle exécute le budget et gère les programmes. Le pouvoir éxecutif est confié aux mêmes mains que le pouvoir législatif
    paragraphe 3-a de l’article 2 de l’annexe 12 (intitulée « Déclaration concernant les explications relatives à la Charte des droits fondamentaux », section A de l’acte final de la partie IV), on peut lire une « explication » qui limite sérieusement la portée de l’article II-61:

    « Les définitions «négatives» qui figurent dans la CEDH doivent être considérées comme figurant également dans la Charte:
    a) l’article 2, paragraphe 2 de la CEDH:
    «La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire:
    a) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;
    b) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l’évasion d’une personne régulièrement détenue;
    c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.»
    b) l’article 2 du protocole n° 6 annexé à la CEDH:
    «Un État peut prévoir dans sa législation la peine de mort pour des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre; une telle peine ne sera appliquée que dans les cas prévus par cette législation et conformément à ses dispositions». »

    Oui, j’ai voté non. Non je suis européen. Oui, le traité de Lisbonne je dis non. Non, je ne suis pas anti-européen.

Laisser un commentaire

Articles similaires

Commencez à saisir votre recherche ci-dessus et pressez Entrée pour rechercher. ESC pour annuler.

Retour en haut