Bourdin: Dès dimanche soir, vers 23h00 JF Copé annonçait sa victoire hein, lui il savait !
Debré: Oh, il savait ! Mais nan, il ne savait pas, il ne savait pas la preuve, il a annoncé sa victoire avec 1000 et quelques voix d’avance, là il en a 98. Donc vous avez bien vu que c’était aussi un petit coup de bluff, il a eu raison parce que finalement il a eu 98 voix de plus, il aurait pu avoir 98 voix de moins. Vous savez quand on est à ce niveau là on le sait très bien.
[…] C’est une volonté de pousser heu, de pousser un peu sur la chance … la chance… S’il le dit c’est vraisemblable…
Bourdin: Est-ce que JF Copé a triché ?
Debré: Je ne crois plus que ce soit le problème.
Bourdin: Problème ou pas problème, je vous ai posé la question !
Debré: ‘tendez, ‘tendez… Ségolène Royal, Ségolène Royal a dit que quand on avait le parti on gagnait.
Bourdin: Ouais, non ! Elle a dit exactement « Quand on maitrise l’appareil c’est plus facile d’arranger les résultats ». Voilà ce qu’elle a dit !
[…]
Bourdin: Quand on possède le parti on peut arranger le résultat ?
Debré: Euh… on arrange euh… le vote…HHUUH, hmmmm, je n’en sais rien puisqu’il y a eu la Cocoe qui s’est heu… réunis.
[…]
Debré: Bien… eh bien c’est comme ça.
Bourdin: C’est comme ça. Si y a eu triche faut l’accepter quoi.
[…]
Bourdin: Bon, s’il y a eu triche, tant pis. Peu importe au fond.
Debré: Bien, demandez aux socialistes comment ils ont fait.
Ex-ministre, actuellement Parlementaire, Bernard Debré a également fait partie de l’UDF avant de rejoindre l’UMP. Il est également le frère de l’actuel président du conseil constitutionnel Jean-Louis Debré.
Les partis politiques majoritaires sont dans un état lamentable, et ce monsieur qui a exercé le pouvoir à la place des citoyens Français toute sa vie vient nous dire qu’il faut accepter la tricherie, que « c’est comme ça ». Ces propos pleins de suffisances montrent la terrible réalité des mœurs antidémocratique qui règnent dans les partis politiques Français, que ce soit à l’UMP, au PS et on pourrait aussi reparler du MoDem mais ça n’en vaut même plus la peine.
Loin des partis politiques, loin de l’état nation, enfouis bien profond en dessous de chaque conseil municipal des villes de France se trouve la démocratie perdue.