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Je continue mon engagement autour de F. Bayrou au MoDem

Suite à la note de mon amis Pascal, « Le MoDem, j’y suis j’y reste mais pas à n’importe quel prix ! », cela m’a donné envie de réagir. Il s’est passé des événements politiques majeurs en interne dernièrement et il me semble important de revenir à la base de son engagement pour ne pas le perdre de vu.

Il s’est passé beaucoup de choses en très peu de temps. Beaucoup d’énergie a été déployé, les militants du MoDem se sont sentis très concernés par le réglement intérieur et bien souvent ils se sont investie dans sa rédaction. Il faut le dire, leurs contributions ont été entendu, mais presque jamais écouté. Je suis évidemment assez déçu d’autant plus que j’étais très largement investie.

Mais revenons aux vraies raison qui me poussent à être ici. Pourquoi suis-je au Mouvement Démocrate ? Autant être clair, ce n’est pas pour me fendre la poire. Non, le MoDem est le mouvement qui représente le mieux mes idées. J’ai adhéré à la démarche de François Bayrou pendant les présidentielles et j’y adhère toujours. Elle n’a pas changé entre temps.

Je n’ai pas adhéré au Mouvement Démocrate parce que j’ai cru en un homme. Je crois d’abord en des idées. Et ces idées sont représentées au sein de ce mouvement, de part ses militants et représentants. Il ne me vient même pas à l’idée de menacer de le quitter. Quand bien même la consultation pour la Fédération Internet n’a pas été traduite dans le réglement intérieur, c’est embêtant, mais ça n’est pas suffisant pour me désengager auprès de François Bayrou !

Pourquoi ? François Bayrou est en état de gouverner. Et comme tout humain en sa position, il opte pour une stratégie de conservation du pouvoir. Les militants, eux, ont été nombreux a suivre une stratégie de subvertion. Méthode très efficace pour construire les réseaux et commencer à mettre l’organisation en route. C’est très bien, nous nous sommes fédéré et continuons à le faire, que du positif.

Mais aujourd’hui, nous touchons un point critique. Un point qui peut s’avérer être dangereux pour l’intérêt du mouvement et dont le retour ne serait pas possible. Car, je vais vous apprendre une grande nouvelle: ce sont les Français et les européens que nous devons convaincre. Nous allons devoir sortir de notre trou et nous investir pour rendre lisible une alternative. Divisé, nous nous perdrons à la recherche d’une démocratie interne perdue qui n’est pas ce pourquoi nous nous sommes engagé. La conquête du pouvoir en interne faisons là en nous illustrant à l’extérieur. C’est possible.

On peut adopter une logique pendant un moment, être convaincu de son utilité, et en changer après car elle ne correspond plus à l’intérêt du mouvement. Je crois que c’est le cas aujourd’hui. Cette logique poussée a son extrême a fait passé certains militants à l’extérieur du socle commun. Certains amis qui ont d’abord adhéré au MoDem semblent maintenant d’abord adhéré a cap21 ! Je le déplore. Non pas que je n’aime pas cap21 et n’apprécie pas Corinne Lepage, bien au contraire, mais je suis d’abord et avant tout MoDem, autour de François Bayrou.

Bien sur, il faut rester vigilant et continuer de construire notre mouvement de la manière la plus démocratique possible.

Pour ma part, je m’y emplois tous les jours et je continuerais ainsi avec des projets collaboratif mais dans le respect et autour de François Bayrou.

13 commentaires pour “Je continue mon engagement autour de F. Bayrou au MoDem

  1. Les élections européennes qui approchent ne sont pas une raison pour imposer un règlement intérieur qui ne respecte pas certaines valeurs que l’on professe pourtant à l’extérieur ! Le MoDem ce n’est pas, de mon point de vue, François Bayrou. Le MoDem c’est FB, Corinne Lepage, Quitterie Delmas et tous ceux qui croient en ce projet d’espoir. Verrouiller les instances n’est pas préserver François Bayrou dont personne ne veut la tête, verrouiller les instances c’est l’isoler encore plus.

  2. +1 Anto

    Sur la FI, je pense qu’il y a eu une erreur de conception dans les débats du wiki (j’en prends ma part de responsabilité). Les efforts déployés concentrés sur la formule idéale / pragmatique de représentation ont été faits au détriment d’une définition plus claire des missions et apports potentiels de la FI au reste du/des mouvement(s). Du coup, on en reste à une conception minimaliste de la FI et c’est bien dommage…

    En tout cas, encore bravo pour tous tes efforts! L’aventure continue 😉

  3. Pas d’accord avec toi mon cher Antonin, le Modem vient encore de subir un sale coup à l’occasion de l’élaboration de ce RI.

    On verra après le 14 si le MoDem existe encore j’y serais, si c’est autre chose qui prend forme je retournerais vaquer à mes occupations. Il y a tellement de choses intérréssantes et utile à faire que de perdre son temps à se faire ballader. Un an, c’est déja de trop.

    Après que certains se sentent orphelins sans F.B et son Mouvement, je ne porte pas de critique là dessus, je ne suis simplement pas de ceux la.

    @+

  4. « Entendus, mais presque jamais écoutés » : jolie formule, qui résumé pourquoi un certain nombre d’entre nous se sentent, hum, frustrés. je sais de quoi je parle : je suis passé par cette phase il y a un an ou deux (déjà…).

    Je trouve ton analyse très pertinente, et je suis tout à fait d’accord avec ta conclusion. Moi aussi, j’ai d’abord adhéré aux idées, puis seulement rencontré l’homme et appris à respecter sa droiture (même s’il a un coté humain extrêmement irritant parfois…). Quand on lui présentait un projet de nouveau site (UDF à l’époque), François Bayrou nous a dit, candide, « Je suis un petit patron de PME, j’ai beaucoup de mal à déléguer ». Maintenant le patron de PME s’organise, effectivement, pour pouvoir gouverner le moment venu. C’est ambitieux, mais à quoi servirait il s’il n’était pas ambitieux ? Compliqué aussi, très compliqué, à nous d’avancer dans la même direction.

    En ce qui nous concerne donc, nous (soutiens, sympathisants, militants, conseils, etc…) devons nous organiser pour porter la bonne parole aux électeurs. Bayrou appelle ça « la boule de neige » – sur le Net, dans les campagnes, à l’école, dans nos famille. Parce que quand la musique s’arrêtera, c’est ça qui comptera – 2012 c’est loin, mais les mois passent vite.

    A propos de la « Fédération » Internet : il me semble que ce qui va être retenu illustre le contexte actuel. La réalité c’est que la FI ne « veut rien dire » en interne. C’est comme ça. Alors contribuons au fonctionnement de ce nouveau comité et, hum, dans le respect des « pouvoirs » (c.a.d. de la volonté de Bayrou), organisons nous pour le compléter. Ou plutôt : donnons un nouveau souffle à tout le boulot d’organisation de la galaxie MoDem en ligne réalisé depuis un an.

    Depuis que je l’écoute, François Bayrou dit une chose simple à propos de l’organisation Internet : « Puisque que vous me dites avoir du mal à le faire en interne, organisez vous à la marge ! ». Prenons le au mot.

    Des idées ?

  5. Propos très sages…
    Comme je te l’ai dit vendredi, je suis convaincue qu’on fera avancer les choses une fois l’essentiel mis en place.
    Je comprends la démarche, pourtant légitime, de certains jusqu’au-boutistes, mais je crois qu’ils se trompent de priorités et surtout de tonalité.

    J’essaie toujours de voir le verre à moitié plein avant tout, ce qui n’empêche pas d’avoir aussi conscience du verre à moitié vide…

  6. D’accord avec tes propos Pierre.
    « Puisque que vous me dites avoir du mal à le faire en interne, organisez vous à la marge ! »

    Eh bien oui, prenons-le au mot. Je ne vois pas comment on peut faire autrement dans ces conditions. Il existe déjà des réseaux et des bases, exploitons les pour mettre des outils de qualité rapidement.

    Finalement, ces mots sont très révélateurs de l’esprit de François Bayrou. Cela ne m’étonne pas qu’il ait été autogestionnaire.
    Fonctions dans ce cas en automoteurs, c’est peut-être le moyen d’être le plus créatif !

  7. Je suis d’accord avec tout ce qui à été dit ici, organisons nous, et il existe déjà beaucoup de choses de faites, dont pas mal par antonin

  8. @ Pacal Kammerer et Farid D : vos commentaires m’ont l’air à la limite du sujet du billet 😉

    Il n’est pas consacré au règlement intérieur mais au Mouvement.

    On peut accepter de travailler dans une entreprise même si on regrette les choix qu’elle a faits dans son règlement intérieur, et même ceux qu’ont fait ses fondateurs dans les statuts.

    On peut accepter de militer dans une association dont on trouve également les statuts ou le règlement intérieur mal conçus. Non ?

    Pour moi – avis très personnel – le critère est : est-ce que ces statuts, ce règlement intérieur, m’autorisent à faire ce que je suis venu y faire ?

    Toujours dans mon cas individuel : je suis venu à l’UDF, et resté au MoDem, pour promouvoir une vision de l’avenir de nos sociétés (celle tartinée sur mon blog – très proche, je crois, de celle que présente Corinne Lepage, comme je m’en suis rendu compte grâce au Politest !).

    J’ai eu le droit de le faire, sans aucune restriction ni remarque désagréable, y compris quand j’étais rémunéré par la campagne Bayrou.

    Bien que non-juriste, il m’a semblé détecter dans les statuts et le règlement intérieur de grands manques qui handicapent les capacités collectives de création et de mobilisation du Mouvement. Et alors ? Je l’ai écrit à diverses reprises sur mon blog et d’autres.

    Tant que ça continue comme ça, je reste !

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